Tout petit, on aimait poser cette question aux adultes. Seulement la réponse n’était jamais complète. Il faut savoir que le terme « satellite » définit avant tout un objet en rotation autour d’un autre. Pour ce qui est des satellites terrestres, il en existe deux types. D’une part, les satellites naturels, et d’autre part les satellites artificiels.
Quelle différence entre ces deux satellites ?
Un satellite naturel se distingue d’un satellite artificiel par leur apparition dans l’atmosphère. Le premier n’est pas d’origine humaine, tandis que le second est un objet que l’Homme a envoyé dans l’espace. Dans les deux cas, s’ils tournent autour de la terre en suivant un axe orbital, l’on parle donc de satellites terrestres.
La Terre ne possède qu’un seul satellite naturel qui n’est autre que la Lune. En revanche, elle a une multitude de satellites artificiels, sans oublier ceux qui ont une mission temporaire. Ce sont ce qu’on appelle les mini-lunes.
La Lune
Assimilé à une déesse du temps de la mythologie grecque, la Lune est le seul et l’unique satellite naturel de la Terre. En revanche, elle n’est pas unique dans le système solaire, sachant qu’elle est seulement le 5è plus grand satellite de notre système. Dans toute l’histoire de l’Humanité, il est à ce jour le seul endroit non terrestre où l’Homme a foulé ses pieds. C’était le 21 juillet 1969 où l’astronaute américain Neil Armstrong et 11 autres individus ayant participé au programme Apollo ont pu marcher sur la Lune.
Qu’est-ce qu’une mini-lune ?
Les satellites temporaires sont en réalité des astéroïdes, mais que l’on nomme également « mini-lune ». Ils tournent autour du soleil. De temps en temps, ils croisent la Terre. La gravité terrestre les attire parfois. Environ 10 millions d’astéroïdes se trouvent dans le champ gravitationnel Terre-Lune. À ce jour, quelques 18000 d’entre eux sont considérés comme des astéroïdes satellisés, mais temporaires, selon l’Observatoire de Paris. Toujours d’après cette modélisation, chaque instant, la Lune a un compagnon de 1 m de diamètre. Toutefois, l’on doit rester vigilant sur cette extrapolation dans la mesure où les corps célestes sont difficiles à observer en réalité.
