Une fois de plus, le navigateur Yvan Bourgnon, s’est fixé comme objectif de dépolluer les mers et les océans. Cette fois-ci, il fait appel à la technologie, plus précisément à la technique du recyclage. Son bateau collecte les déchets plastiques, pour les convertir en carburant. Bienvenue sur le Manta !
Focus sur un projet environnemental prometteur : le projet « Manta »
Le Manta est un bateau, ou plutôt un quadrimaran long de 70 m et large de 49 m, pour une hauteur de 61 m. Sa mission : dépolluer le grand bleu du plastique en transformant celui-ci en fuel. Le projet a bien démarré. Après une levée de fonds réussie en Suisse et en France avec 150.000 € de collectée, le projet pourra démarrer. Le « The Sea Cleares » a été on ne peut plus clair : rares sont les campagnes de dépollution ayant pour but de récupérer les déchets rejetés dans les vagues. Le Manta est donc la solution qu’il faut pour ramasser ces saletés avant qu’ils ne se dégradent dans la nature. Pour cela, le quadrimaran utilise sa propre technologie embarquée, dont trois collecteurs. Ce système récupère le plastique, pour ensuite le stocker dans une chambre prévue à cet effet. Lorsque les 250 tonnes de capacité ont été atteintes, le bateau revient près du continent pour envoyer son butin au centre de recyclage.
Le projet Manta : une double action, une double cible
Outre la volonté de désengorger les océans du plastique, le projet « Manta » a pour second objectif de laisser le moins d’empreintes carbone possible. Pour cela, il fonctionnera avec 4 moteurs électriques Dynarig. Le dispositif de stockage roule pour sa part grâce à l’énergie renouvelable, soit quelque 2000 m² de plaques scolaires recouvrant le pont, en plus de deux éoliennes. Le bateau devient donc totalement autonome pour voguer sur les mers où le pic de pollution défie les lois de la chimie.